QUI ON EST:
Lac Simon est une communauté Anishnabe, ou algonquine si vous préférez. Nous sommes établis en bordure du lac Simon, à 32 kilomètres de Val-d’Or. Nous avons 2 300 membres et la grande majorité d’entre eux habitent la réserve de Lac-Simon.
Notre population est très jeune. Plus de 40 % ont moins de 14 ans, soit 800 personnes; une proportion qui est largement supérieure à la moyenne provinciale qui est de 16 %.
Chaque année, environ 80 naissances se produisent dans notre communauté. C’est beaucoup pour une population d’environ 2 300 personnes !
Les aînés, mémoire de cette nation, sont porteurs de connaissances culturelles respectées.
Les artisans autochtones offrent un nouveau rayonnement aux techniques traditionnelles autochtones, plusieurs fois centenaire.
Les établissements d’enseignement s’inspirent de la culture et voient à la participation active des enfants, adolescents et jeunes adultes.
Une salle multifonctionnelle moderne, à vocation sociale et culturelle, offre un grand potentiel pour événements, formations et activités diverses.
La radio locale country-rock CHUT-FM diffusée sur un rayon d’environ 75 km, contribue à l’écoute et à la redécouverte de la langue Algonquine ainsi qu’aux goûts musicaux de ses membres.
Le Pow-Wow annuel est une des grandes occasions-phares pour partager et vivre la culture autochtone avec la population locale et les communautés environnantes. Invités nationaux, internationaux et danseurs reconnus, bonifient l’événement.
Patrimoine Anishnabe du Lac Simon, organisme dont la mission se veut la conservation et la valorisation du patrimoine local, présente une exposition sur l’histoire du village.
Les Sentiers des Six-Saisons situés près du lac, permettent aux visiteurs une sortie d’interprétation en plein air ainsi qu’une immersion culturelle unique.
La langue permet de forger une identité, un préalable indispensable au renforcement et à l’autodétermination d’une nation. Il est important de « faire progresser la protection, la promotion et le respect de notre culture, de notre langue, de nos traditions et de nos coutumes autochtones » (AQNPL, 2010).
« L’identité autochtone est inextricablement liée à notre terre, à notre relation à la terre mère et à toutes nos relations. Parler notre langue, nous permet de renforcer cette relation »
(H. Gabriel, journal le Devoir, 12 janvier 2016)
D’où l’importance de revitaliser et de parler notre langue. À cet effet, le Conseil, et plus spécifiquement le secteur de l’éducation, a produit un lexique de plus de 200 pages pour guider et favoriser l’apprentissage de la langue chez les plus jeunes.
La transmission de la culture de génération en génération est essentielle si l’on veut la conserver. Les aînés de la communauté sont en quelque sorte les « gardiens » de la culture, des traditions et des valeurs Anishnabe. L’âme, l’identité et la survie d’une nation passent par sa langue, sa culture et ses valeurs. Celles-ci prennent racine et s’expriment dans un premier temps sur le territoire ancestral. La langue, la culture et le développement social et politique sont indivisibles pour le respect des droits menant à l’autodétermination et à la gouvernance. L’identité culturelle est un incontournable; il faut s’efforcer de la maintenir, de la renforcer et de l’affirmer.
La Première Nation Anishnabe de Lac-Simon et trois autres communautés (Kitcisakik, Pikogan et Long Point) se regroupent pour entamer les revendications du territoire ancestral. Aussi, des démarches, des discussions et des ententes sont réalisées pour permettre aux Anishnabes de poursuivre leurs activités traditionnelles (chasse, pêche et cueillette de petits fruits) en harmonie avec les différentes activités économiques exercées sur leur territoire.
De plus, les membres de la communauté doivent bénéficier des redevances et des mesures compensatoires lorsqu’il y a des activités économiques sur le territoire ancestral (p. ex., activités forestières et minières). Les familles de la communauté sont invitées à participer aux activités économiques sur le territoire compte tenu des territoires familiaux ou des lots clairement cartographiés. Le territoire et les droits n’ont pas été cédés. Toute activité économique exercée par un tiers sur le territoire doit avoir reçu préalablement l’autorisation du Conseil et des familles.
Toutes les explorations et les exploitations des ressources doivent se faire en harmonie avec les activités traditionnelles pratiquées par les membres et les familles. Le travail de l’équipe de la Direction des ressources naturelles consiste notamment à :
Faire la démonstration de l’occupation actuelle du territoire par les Anishnabes (cartes des 55 lots familiaux et les lots ancestraux localisés dans les réserves de castor);
Valider et s’assurer de l’harmonisation des activités forestières, minières et de pêche avec les activités traditionnelles Anishnabe avant l’émission de permis, l’exploration ou l’exploitation des ressources naturelles ou halieutiques;
Soutenir et préparer les dossiers des territoires familiaux et ancestraux pour les revendications territoriales.
CONSEIL DE LA NATION ANISHNABE DE LAC SIMON
1026, boulevard Cicip,
C.P. 139
Lac Simon, Abitibi-Témiscamingue,
(Québec) J0Y 3M0
(819) 736-4501 poste : 221
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